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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 17:59

 

Cheikh Abdel-Mouhsine Al-Qaassim

 

O Musulmans !

La femme musulmane trouve le bonheur en imitant les meilleures femmes qui vécurent

pendant le meilleur siècle et qui furent éduquées dans la maison la plus noble, la maison de

la prophétie - qu'Allah élève leur rang - ; et des versets du Coran furent révélés pour faire

leur éloge, Allah (qu'Il soit glorifié et exalté) a dit :

{O femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme, si vous êtes pieuses}

Des épouses bénies et des femmes illustres ; la première est la femme intelligente, habile, qui

est pieuse et a une bonne descendance : Khadijah la fille de Khouwaïlid (qu'Allah soit

satisfait d'elle). 

Elle fut éduquée à avoir de bonnes vertus morales, à être polie et généreuse ;

et elle était chaste et honorable. Les femmes de la Mecque l'appelaient "la pure". 

Le prophète
  (qu'Allah prie sur lui et le salue) l'épousa, et elle fut une très bonne épouse pour lui ; elle l'aida avec sa propre personne, son argent et sa sagesse ; et lorsqu'il était triste (qu'Allah prie sur lui et le salue), il se réfugiait auprès d'elle et lui divulguait ses soucis. Lorsque la révélation descendit sur lui la première fois, il retourna à elle en ayant le coeur tremblant, effrayé par ce qu'il venait de voir ; et il lui dit :

(Que m'arrive-t-il ? J'ai eu peur de mourir). Elle le reçu alors avec un coeur ferme et lui dit :

-"Non ! Je jure par Allah qu'Allah ne t'humiliera jamais".

L'Islam brilla chez elle et elle fut la première personne qui embrassa l'Islam dans cette

communauté.

Ibn Kathir a dit :

-"Khadijah est la première créature d'Allah qui embrassa l'Islam à l'unanimité des

musulmans, aucun homme, ni aucune femme la précéda".

Les difficultés s'aggravèrent pour le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) au début de sa

mission, et le tort qu'on lui causait augmenta, elle était alors pour lui un coeur tendre et une opinion perspicace ; lorsqu'il entendait des gens une chose qu'il détestait, puis il retournait à elle, elle le rassurait et le tranquillisait ; 

le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Elle cru en moi lorsque les gens me renièrent ; elle cru en ma parole lorsque les gens me traitèrent de menteur ; elle me secourut avec son argent lorsque les gens refusèrent de m'aider; et Allah m'a donné des enfants avec elle alors qu'Il ne m'a pas donné d'enfants avec les autres femmes) rapporté par Ahmed.

Elle était une femme illustre, obéissante à son époux, et une mère affectueuse ; le prophète

(qu'Allah prie sur lui et le salue) eut tous ses enfants avec elle sauf Ibrahim. 
Son
comportement était élevé, et elle avait de très bonnes qualités ; elle n'a jamais discuté la

parole du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et elle ne lui a jamais nui en s'opposant

à lui ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(L'ange Gabriel est venu me voir et m'a dit : "Annonce-lui la bonne nouvelle d'une maison

dans le Paradis en pierre précieuse dans laquelle il n'y a pas de bruit, ni de fatigue) Rapporté

par Al-Boukhari et Mouslim.

As-Souhaïli a dit :

-"Il lui a annoncé la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis car elle n'a jamais élevé sa

voix sur le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et elle ne l'a jamais fatigué ; donc, elle

n'a jamais crié sur lui, et ne lui a jamais causé de tort".

Son Seigneur était satisfait d'elle, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(L'ange Gabriel m'a dit : "Lorsque tu iras à Khadijah, salue-la de la part de son Seigneur et de

ma part) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Ibn Al-Quayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

-"Et c'est un mérite qui n'a pas été reconnu à une autre femme qu'elle".

Allah (qu'Il soit exalté) l'aima, les anges l'aimèrent et le messager (qu'Allah prie sur lui et le

salue) l'aima ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Allah m’a donné son amour) Rapporté par Mouslim.

Lorsque le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) la mentionnait, il élevait son rang et

remerciait sa bonne compagnie, Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

-"Lorsque le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) mentionnait Khadijah, il ne se lassait

pas de faire son éloge et de demander à Allah de lui pardonner".

Il préserva son amour pour elle et sa loyauté envers elle ; alors, il était généreux envers ses

amies après sa mort.

Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

-"Et parfois, il égorgeait une brebis, puis la coupait en morceaux et les envoyait aux amies de

Khadijah. Et parfois, je lui disait : "C'est comme s'il n'y avait pas dans ce monde une autre

femme que Khadijah". Alors, il disait :

(Elle était ainsi et ainsi, et j'ai eu des enfants avec elle) Rapporté par Al-Boukhari.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) entendit la voix de sa soeur après sa mort, il fut

alors très triste et dit :

(Elle m'a fait me rappeler de Khadijah).

Elle était complète dans sa religion, sa raison et son comportement, le prophète (qu'Allah

prie sur lui et le salue) a dit :

(Beaucoup d'hommes ont atteint la perfection, mais il n'y a que trois femmes qui ont atteint la

perfection : Mariam la fille d'Imraane, Aassia la femme de Pharaon et Khadijah la fille de

Khouwaïlid) Rapporté par Ibn Mardawaï.

Elle a surpassé les femmes de cette communauté dans la piété, l'honneur et l'élévation ; le

prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(La meilleure de ses femmes - c'est-à-dire à son époque - était Mariam la fille d'Imraane ; et

la meilleure de ses femmes - c'est-à-dire dans cette communauté - est Khadijah) Rapporté par

Al-Boukhari et Mouslim.

Elle se réforma elle-même et réforma chez elle, et elle obtint les fruits de ses efforts ; elle

devint alors, ainsi que sa fille parmi les meilleures femmes du monde dans le Paradis ; le

prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Les meilleures femmes du Paradis sont : Khadijah, Fatima, marie et Aasiah) Rapporté par

Ahmed et An-Nassaa'i.

Elle avait une place importante dans le coeur du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), il

ne s'est pas marié avec une femme avant elle et il n'a pas épousé une femme [une concubine]

avec elle jusqu'à ce qu'elle mourut ; il fut très triste à cause de sa perte, Ad-Dhahabi (qu'Allah

lui fasse miséricorde) a dit :

-"Elle était une femme intelligente, honorable, pieuse, chaste et généreuse faisant partie des

habitants des gens du Paradis".

Et dans la maison de sincérité et de piété, est née Aïcha la fille d'Abou Bakr le véridique ;

elle grandit dans la maison de la foi ; sa mère, sa soeur Asma et son frère sont parmi les

compagnons du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et son père est le véridique de

cette communauté.

Elle grandit dans la maison de la science, son père était le savant de Quouraïch et leur

généalogiste ; Allah lui donna une grande intelligence et une très bonne mémoire. Ibn Kathir

(qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

-« Il n’y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa

mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle

dans la science et la sagesse ; Allah lui donna la compréhension de la jurisprudence

islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences

religieuses ».

Ad-Dhahabi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

-« Elle est la femme la plus instruite en science religieuse de toute la communauté, et je ne

connais pas dans la communauté de Mohammed, et plus exactement parmi toutes les

femmes, une femme qui a plus de science [de connaissance] qu’elle ».

Elle fut plus élevée que les autres femmes grâce à ses mérites et ses bonnes relations. Le

prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Le mérite d’Aïcha par rapport aux autres femmes est comme le mérite du pain trempé dans

la soupe par rapport au reste de la nourriture) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Le prophète l’aima, et il n’aimait que les bonnes choses. Amr ibn Al-‘Aass dit :

-« Quelle est la personne que tu aimes le plus, ô messager d’Allah ? ». Il dit :

(Aïcha). Je dis :

-« Et parmi les hommes ? ». Il dit :

(Son père) Rapporté par Al-Boukhari.

Elle est la seule femme vierge avec laquelle il s’est marié, et la révélation n’est pas

descendue sous les couvertures d’une autre femme qu’elle ; elle était chaste, elle adorait

beaucoup son Seigneur, et elle ne sortait de chez elle que le soir afin que les hommes ne la

voient pas. Elle a dit au sujet d’elle-même :

-« Nous ne sortions que le soir ».

Elle réalisa la parole d’Allah (qu'Il soit exalté) :

{Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam

(Jahiliyah)}

Al-Quourtoubi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

-« Et la législation islamique exige que les femmes restent chez elles et qu’elle évitent de sortir sauf si cela est nécessaire ; et si elles doivent absolument sortir qu’elles le fassent en ne portant aucune parure et en se couvrant complètement ».

Et Allah éprouve ceux qu’Il aime, et l’épreuve est faite selon le degré de la foi ; on la calomnia lorsqu’elle avait douze ans, 

elle dit :
-« J’ai pleuré jusqu’à ce je ne dorme plus et les larmes n’arrêtaient pas de couler, et jusqu’à

ce que mes parents crurent que les pleurs allaient fendre mon foie » ; et l’épreuve devint

encore plus difficile pour elle, elle a dit :

-« Jusqu’à ce que mes larmes ne coulent plus et je ne ressentais plus aucune larme) ».

Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

-« Alors, Allah la secourut et fit descendre son innocence dans dix versets qui sont récités de

tout temps ; Il éleva donc son honneur et son rang, afin que sa chasteté soit entendue alors

qu’elle était encore dans son enfance ».

Allah témoigna donc qu’elle est parmi les femmes pieuses et Il lui promit un pardon et une

subsistance agréable ; elle ne cessa d’être éveillé en restant avec le prophète (qu'Allah prie

sur lui et le salue) pour le soigner et être à son service jusqu’à ce qu’il mourut dans sa

maison, sa nuit [c’est-à-dire la nuit qu’il passait toujours avec elle, car il avait plusieurs

femmes], et sur sa poitrine.

Et celle qui avait un coeur pur : Saoudah la fille de Zam’âh ; elle est la première femme que

le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) épousa après Khadijah et elle resta seule avec lui

pendant environ trois ans. Elle était noble, Allah lui donna la pureté du coeur, et elle donna

son jour [le jour que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) doit passer avec elle] à

Aïcha pour la satisfaction du coeur du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) en

recherchant ainsi la satisfaction de son Seigneur.

Et celle qui priait et jeûnait beaucoup : Hafsa la fille du prince des croyants Omar ibn

Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) ; elle grandit dans la maison qui secourut la religion

et fit apparaître la vérité, sept personnes de sa famille participèrent à la bataille de Badr ;

Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à son sujet :

-« Elle est celle qui s’élevait [en rang] avec moi parmi les femmes du prophète (qu'Allah prie

sur lui et le salue) ».

Et celle qui dépensait beaucoup : Zaïnab la fille de Khouzaïmah Al-Hilaaliyah, celle qui

dépensait et s’empressait de faire le bien ; elle demeura avec le prophète (qu'Allah prie sur

lui et le salue) deux mois, puis mourut.

Et celle qui accomplit l’émigration pour la satisfaction d’Allah : Oum Habibah Ramlah la

fille d’Abou Soufiane. Aucune de ses femmes n’a une descendance plus proche de lui

qu’elle ; et aucune de ses femmes n’a reçu une dot plus élevée qu’elle ; et aucune des

femmes qu’il épousa était plus éloignée qu’elle au moment du mariage, il l’épousa alors

qu’elle se trouvait en Abyssinie où elle s’était enfuie avec sa religion ; et le Roi d’Abyssinie

lui donna la dot à la place du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) et il l’a prépara pour

qu’elle puisse aller le rejoindre.

Et celle qui était patiente et pudique : Oum Salamah (qu'Allah soit satisfait d'elle) la fille

d’Abou Oumaïyah ; elle était parmi les premières femmes qui émigrèrent, et lorsqu’elle

voulut émigrer à Médine avec son mari Abou Salamah, sa tribu la sépara de son mari et de

son petit garçon ; elle a dit :

-« Chaque jour, je sortais et je m’asseyais sur la vallée et je pleurais jusqu’au soir, et ceci

pendant une année complète ou environ une année, jusqu’à ce qu’ils eurent pitié de moi et

me rendirent mon petit garçon ».

Sa certitude en Allah est ferme, son mari Abou Salamah mourut, elle dit alors une invocation

prophétique, et Allah lui donna le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) comme mari. 

Elle a dit :

-« J’ai entendu le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) dire :

(Tout musulman qui est atteint d’un malheur et dit : « Nous appartenons à Allah et c’est vers

Lui que nous retournerons. O Seigneur ! Récompense-moi pour le malheur qui m’atteint, et

remplace-le moi par une chose meilleure », Allah le lui remplacera par une chose

meilleure ») ». Elle dit : « Lorsqu’Abou Salamah mourut, je dis : « Quel est celui parmi les

musulmans qui est meilleur qu’Abou Salamah ! La première maison qui émigra pour

rejoindre le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue). Puis, je dis cette invocation ;

Allah me le remplaça alors par le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) »

Rapporté par Mouslim.

Donc, dites cette invocation lorsqu’un malheur vous atteint, Allah vous remplacera votre

malheur par une chose meilleure.

Et la mère des pauvres : Zaïnab la fille de Jah’che, elle est la fille de la tante du messager

d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue). Elle obtint le bienfait de la noblesse, de la

descendance, de l’honneur et de la beauté ; Abou Nou’âïm a dit à son sujet :

-« Elle est celle qui craint Allah, qui est satisfaite et qui est pieuse ».

Allah la maria à Son prophète par le texte de Son Livre sans tuteur et sans témoin, Il a dit

(qu'Il soit glorifié) :

{Puis quand Zaïd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser}

coalisés : 37].

Le mariage du prophète avec elle est une bénédiction pour les musulmanes jusqu’au jour du

jugement lorsque le voile fut prescrit aux filles d’Adam après qu’il l’épousa, afin que le voile

soit une protection de l’honneur, de la chasteté et de la pureté.

Elle était généreuse envers les pauvres et les faibles, elle accomplissait beaucoup d'actes de

bienfaisance et elle donnait souvent l'aumône ; et malgré l'honneur et l'élévation de son rang,

elle travaillait de ses propres mains, elle tannait le cuir, puis le trouait avec une alêne et le

recousait ; ensuite, elle donnait l'aumône de l'argent qu'elle gagnait. Aïcha (qu'Allah soit

satisfait d'elle) a dit à propos d'elle :

-"Je n'ai jamais vu une femme meilleure dans la religion que Zaïnab, ni plus pieuse, ni plus

véridique dans la parole, ni plus préservatrice des liens de parenté, ni plus généreuse".

Et l'adoratrice : Jouwaïriyah la fille d'Al-Haarith de la tribu d'Al-Moustaliq ; son père était un

chef à qui les gens de sa tribu obéissaient, et elle fut une bénédiction en elle-même et pour sa

famille. Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

-« Je n’ai jamais vu une femme qui fut une bénédiction pour sa tribu plus qu’elle ».

Elle adorait beaucoup son Seigneur, elle était résignée à la volonté de son Seigneur, elle

s’asseyait à l’endroit où elle priait et invoquait Allah jusqu’à midi, elle a dit :

-« Le Messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) vint me voir un matin alors que

j’invoquais Allah ; puis, il partit pour accomplir ses besoins et revint un peu avant midi ; et il

dit :

(Tu es toujours assise - c’est-à-dire à invoquer Allah - ?). 

Je dis :
-« Oui ». Rapporté par Mouslim.

Et Celle qui est de haut rang : Safia la fille de Houyaï de la descendance d’Aaron (que la paix

soit sur lui). Elle était noble, intelligente, d’un rang élevé, pieuse, indulgente et respectueuse.

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) lui a dit :

(Tu es la fille d’un prophète - elle est de la descendance d’Aaron -, ton oncle est un prophète

- c’est-à-dire Moïse -, et tu es l’épouse d’un prophète) Rapporté par Tirmidhi.

Le repas de noce du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) le jour de son mariage avec  Safia, était composé de beurre fondu, de fromage et de dattes ; et ce fut un mariage facile et béni.

Et Celle qui préserve les liens de parenté : Maïmounah la fille d’Al-Haarith Al-Hilaaliyah,

elle est parmi les femmes illustres ; Allah lui donna un coeur pur, une intention sincère et

l’assiduité à l’adoration ; Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

-« Elle était celle qui craignait Allah le plus parmi nous, et celle qui préservait le plus les liens de parenté ».

O Musulmans !

Voilà la vie des femmes éternelles dans l’Islam, les mères des croyants, leurs qualités sont

brillantes ; elles rassemblèrent entre les beautés et les vertus. Les femmes des musulmans

doivent faire qu’elles soient une lumière pour la vie ; elles doivent les imiter dans la religion,

les qualités, la crainte d’Allah, l’obéissance complète à Allah et à Son messager, l’assiduité à

l’adoration, l’augmentation des bonnes oeuvres, la sincérité dans la parole, la préservation de

la langue, la dépense pour les pauvres, le soulagement des tourments des faibles, les efforts

accomplis pour l’éducation des enfants et la patience pour la correction de leurs défauts ; de

même qu’elles doivent les imiter dans la recherche de la science religieuse, elles doivent

interroger les savants versés dans les sciences de la religion, porter le voile, être chastes et

rester chez elles ; elles doivent s’éloigner des doutes et des envies bestiales, se méfier d’avoir

beaucoup de souhaits et d’espoir dans l’avenir, de la distraction dans la vie ou de donner de

l’importance à l’apparence en ayant l’intérieur corrompu ; elles doivent se méfier aussi de

regarder ce qui est interdit, de parler aux hommes, d’écouter ceux qui les appellent à étaler

leurs charmes et à se mélanger aux hommes. Et l’élévation et la gloire de la femme se

trouvent dans sa religion et son voile.

Je cherche refuge auprès d’Allah contre satan le maudit :

{O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur

elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être

offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux}

[Les coalisés : 59].

Deuxième sermon

O Musulmans !

Les femmes du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) vécurent avec lui dans des maisons

modestes, dans des chambres qui étaient construites avec des briques cuites au soleil et des

branches de palmier, mais elles étaient remplies de foi et de piété. Elles patientèrent avec le

messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) et endurèrent la pauvreté et la faim ; parfois, le feu

n’était pas allumé dans leurs maisons durant un mois ou deux ; et parfois, durant plusieurs

jours, il n’y avait dans leurs maisons qu’une seule datte ; et parfois, il n’y avait que de l’eau

sans aucune nourriture. Elles vécurent avec résignation et endurance à la faim, et en

patientant pour obtenir ce qu’Allah leur a promis :

{La vie dernière t'est, certes, meilleure que la vie présente}

[Ad-Douha : 4].

{Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait

le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle

une généreuse attribution}

Il épousa cinq d’entre elles (qu'Allah prie sur lui et le salue) alors que leur âge était entre

quarante et soixante ans ; il réalisa ainsi le fait de s’occuper des veuves et de leurs enfants

orphelins. Il épousa Khadijah (qu'Allah soit satisfait d'elle) alors qu’elle était âgée de quarante ans, et elle avait trois enfants d’un autre homme, et il ne s’était jamais marié avant elle. 
Il épousa Zaïnab la fille de Khouzaïmah alors qu’elle était veuve et proche de soixante

ans. Il épousa Oum Salamah alors qu’elle était veuve et avait six enfants. Et il épousa

Saoudah alors qu’elle était veuve et âgée de cinquante-cinq ans. 
Il épousa des femmes parmi
ses proches parents, les filles de son oncle et de sa tante ; et il épousa des femmes éloignées.

Il fut pour elles un époux miséricordieux, bienfaisant, généreux, il avait de bonnes relations

avec elles, il leur souriait toujours, et il était doux avec elles.

Donc, celui qui désire le bonheur, doit prendre le meilleur des hommes comme modèle pour lui ; et que la musulmane rejoigne le cortège de ses épouses pieuses, car il n’y a de succès

pour la femme qu’en imitant leurs actions dans le port du voile, la piété et la bienfaisance

envers l’époux et les enfants.

 

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 17:58
anti_bug_fc
à télécharger un très bon article concernant haute valeur de la femme musulmane,
 
à propager ...

  Rose_2
 
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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 00:38
Le Voile 
Dans un haddith authentique le Prophète 'alayhi salat wa salam a dit:

" La femme qui montre son corps en n'étant pas voilée (al moutabarija) est l'hypocrite feminin "


Dans son sahih (recueille de haddiths authentiques) l'imam Mouslim rapporte la parole suivante du Prophète :

"Il y aura vers la fin des temps des femmes de ma communauté qui seront habillées, mais qui en vérité sont déshabillées. Elles portent sur leur tête des bosses comme les bosses inclinées des chameaux; maudissez-les car elles sont maudies. Elles n'entreront pas au Paradis et ne sentiront même pas son odeur, or son odeur se sent à une distance tel et tel."
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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 00:59


Shaykh Saleem Al-Hilalee
 




Véritablement, Allah nous a créés pour que nous l’adorions, et il créa toute chose par paire (male et femelle) afin que la vie puisse continuer et que son adoration soit établie. Allah dit :


وَاللَّهُ خَلَقَكُم مِّن تُرَابٍ ثُمَّ مِن نُّطْفَةٍ ثُمَّ جَعَلَكُمْ أَزْوَاجًا



{ Et Allah vous a créé de terre, puis d’une goutte de sperme, Il vous a ensuite établi en couple.} sourate Fatir (35) :11 [2]




Aussi bien l’homme que la femme ont des obligations et des fonctions à remplir, la fonction de chacun étant en harmonie avec celle de l’autre ; Les fonctions de la femme complètent et perfectionnent celles de l’homme, et celles de l’homme complètent et perfectionnent celles de la femme. Parmi les qualités qu’Allah et son messager ont loués, et qui sont attendues de la femme croyante afin qu’elle puisse accomplir son rôle correctement, la plus grande de ces qualités étant de posséder le deen. Le prophète (صلى الله عليه و سلم)  a dit :


« [D’habitude on choisit] la femme qu’on veut épouser pour l’une des quatre raisons suivantes : sa richesse, son rang social, sa beauté ou son [rattachement à la] religion. Il vaut mieux épouser celle [qui se rattache à] la religion. » [3]


Quant à l’époux, il doit aussi être un homme vertueux, comme le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  l’a dit :


« Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, alors mariez-le, sinon il y aura des troubles et de la corruption sur terre » [4]


En effet, le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  a été envoyé pour perfectionner les caractères, et il a fait l’éloge de la femme qui possède ces nobles qualités et ce caractère parfait, déclarant qu’elle est pour un homme la meilleure possession de ce monde.


« La vie est un bien et le meilleur bien de la vie est la femme vertueuse » [5]


Allah a créé la femme comme compagne pour l’homme, dans le but qu’ils vivent dans ce monde accomplissant leurs rôles et observant correctement les commandements d’Allah. Le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  a dit :


« J’ai été envoyé pour parfaire les caractères » [6] et « Parmi les musulmans, celui dont la foi est la plus parfaite, est celui dont le caractère est excellent, et les meilleurs parmi vous sont ceux qui traitent bien leurs femmes. » [7]

 

Afin d’obtenir la réussite dans ce bas monde et dans l’au-delà, la femme doit adopter cette méthodologie par laquelle elle perfectionne son caractère, en commençant par les questions concernant le foyer. La femme est une composante essentielle dans la construction d’un foyer établi sur la taqwa (crainte d’Allah & piété).
Allah dit que ceux qui ont la foi disent :

وَالَّذِينَ يَقُولُونَ رَبَّنَا هَبْ لَنَا مِنْ أَزْوَاجِنَا وَذُرِّيَّاتِنَا قُرَّةَ أَعْيُنٍ وَاجْعَلْنَا لِلْمُتَّقِينَ إِمَامًا



« Seigneur, donne-nous en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fait de nous un guide pour les pieux. » [8]



Par conséquent, la rectification du foyer est le premier pas vers la rectification de la société.


La femme vertueuse, est celle qui connaît ses responsabilités, ses droits et devoirs, et qui accomplis les actes qui lui ont été rendus obligatoires, le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  a dit :


« Si la femme pris ses cinq salat quotidiennes, jeune le mois de ramadhan, obéit à son mari et préserve sa chasteté, il lui sera dit : Entre dans le paradis par la porte que tu désires. » [9]


Et il
(صلى الله عليه و سلم)  a dit :


« L’islam est bâti sur cinq (piliers) : ‘Le témoignage qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est l’envoyé d’Allah, d’accomplir les prières, de s’acquitter de la zakat, le pèlerinage et le jeûne (du mois de ramadhan). »[10]


Ceci est la première des choses dont la femme doit se préoccuper en toutes circonstances ; quel que soit la difficulté, l’aisance, le plaisir ou l’aversion (à accomplir les 5 piliers obligatoires de l’islam). Allah dit, rapporté dans un hadith qudsi : « …il n’y a pas mieux que les obligations que j’ai prescrites pour que l’homme se rapproche de Moi… » [11]

 

La femme vertueuse doit connaître les droits de son mari sur elle et doit lui obéir dans tout ce qui est obéissance à Allah.


Lorsque Mu’adh vint voir le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  et voulu se prosterner (comme signe de respect) devant le prophète, il l’arrêta et dit, « Si je devais ordonner à une personne de se prosterner devant une autre, j’aurais ordonné à l’épouse de se prosterner devant son époux » [12]. Cela est dû à la haute position du mari sur sa femme. Il (صلى الله عليه و سلم)  a aussi dit :

 

« Lorsque l’homme invite sa femme au lit et que celle-ci refuse de venir, les anges restent à la maudire jusqu’au matin. » [13]


Et il
(صلى الله عليه و سلم)  dit aussi :

 

« Par celui qui détient mon âme dans sa main, la femme ne donnera pas son droit à son seigneur tant qu’elle ne donnera pas son droit à son mari. Même s’il l’a sollicite alors qu’elle est en selle (sur un chameau) elle ne se refuse pas à lui. »[14]

 

Ces ahadith soulignent la grande responsabilité qu’a la femme à obéir à son mari dans tous ce qui est obéissance à Allah, car certainement l’obéissance au mari fait parti de l’obéissance à Allah.


Allah a ordonné à la femme d’être obéissante à son mari et le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  a vanté les mérites de la femme qui apporte bonheur et plaisir à son mari. Il (صلى الله عليه و سلم)  a dit :

 

« Epousez la femme affectueuse et féconde, car je veux être la communauté la plus nombreuse le Jour de la résurrection »[15]

 

Cette catégorie de femme est celle à travers laquelle un homme recevra du bonheur dans son foyer et celle qui élèvera une famille vertueuse. Le prophète (صلى الله عليه و سلم)  a dit :

 

« chacun d’entre vous est un berger et sera interrogé sur son troupeau…la femme est une bergère dans le foyer de son mari… »[16]

 

Et Allah  a dit :

وَقَرْنَ فِي بُيُوتِكُنَّ وَلَا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ الْجَاهِلِيَّةِ



« Et restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’Islam (jahiliyyah) »[17]



En faisant cela, une femme peut-être aux nombres de ceux qui sont véritablement obéissant à ALLAH.

 

Il doit être noté que l’obéissance au mari n’est mentionné uniquement que dans le bien, c’est à dire dans ce qui est conforme à la shari’ah (loi) d’Allah. Ainsi, s’il lui ordonne de prier, jeûner, et prendre soin du foyer, alors cela n’est que du bien, et elle doit lui obéir en cela.. Par contre, s’il lui ordonne la désobéissance à Allah, alors « Il n’y a d’obéissance à la créature quand cela implique une désobéissance au créateur »[18]. Alors s’il lui ordonne d’être négligente dans ses prières ou dans son jeûne ou s’il souhaite qu’elle s’embellisse d’une manière qui n’est pas permise ou de quitter la maison en étant parfumée etc…à ce moment là, elle ne doit pas lui obéir en cela car c’est une désobéissance à Allah. Le prophète (صلى الله عليه و سلم)  a dit :

 

« Pas d’obéissance dans le mal, l’obéissance est prescrite que dans le bien »[19]


La femme vertueuse doit prendre soin de préserver sa personne ainsi que son honneur. Allah fit l’éloge de Maryam la mère d’’Issa, car elle possédait cette excellente qualité qu’est la chasteté. De cette protection de la chasteté découle beaucoup d’autres questions.


1) Baisser le regard. Allah a ordonné aussi bien à l’homme qu’à la femme de baisser le regard et de préserver leurs parties intimes.[20]


2) Ne pas quitter la maison en étant parfumé ou en révélant ses ornements. Allah a ordonné à la femme de se couvrir afin de protéger son honneur et sa chasteté. C’est une pratique de la jaahiliyah(l’ignorance pré-islamique) que la femme sorte découverte, et ils considèrent cela comme du progrès et de la libération ! Plutôt, cela fait parties des stratagèmes de shaytaan.
Allah mentionne dans le qur’an que lorsque shaytaan tenta Adam et Hawwa, et qu’ils mangèrent de l’arbre, leurs parties intimes leur apparurent [21]. Ainsi, la méthode de shaytaan est de rendre apparente et d ‘exposer la ‘awrah.
Toute société dans laquelle l’étalage flagrant des parties intimes des gens est prolifique, est une mauvaise société qui se trouve sur le sentier de la destruction. Le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  a dit, « Toute femme qui se parfume puis sort de chez elle en passant par un groupe pour qu’ils sentent son parfum, est une fornicatrice »[22]

 

La femme vertueuse ne doit pas être de celles qui se plaignent (insatisfaites) et sont hargneuses, au contraire, elle doit être celle qui apporte le bonheur dans le foyer.


Nous pouvons prendre un exemple de l’histoire d’Ibrahim, lorsqu’il laissa sa femme, Haajar, à Makkah. Haajar lui dit : « Qui t’a ordonné de faire cela ? » Ibrahim lui répondit « en vérité, mon seigneur m’a ordonné de faire cela ». Alors elle dit, « si ceci est l’ordre d’Allah, alors Allah ne nous abandonnera pas ».


Un autre exemple peut-être pris de l’histoire d’Isma’il et sa femme.

 

Ibrahim continua de rendre visite à Haajar et son fils Isma’il, jusqu’à ce que son fils Isma’il ait grandi et se maria, il lui rendit visite chez lui à Makkah. Il frappa à la porte et ne trouva pas Isma’il chez lui. Sa femme était présente mais elle ne reconnut pas le père de son mari. Ibrahim commença à la questionner sur sa situation lui demandant si oui ou non elle était satisfaite etc. Elle répondit qu’ils étaient dans une période de grande pauvreté et d’épreuves, et elle se mit à se plaindre de sa situation. Alors Ibrahim lui dit, « quand Isma’il reviendra dit lui de changer le seuil de sa porte". Ainsi, quand Isma’il revint, sa femme lui fit part qu’un vieil homme était venu lui rendre visite pendant son absence, qu’il l’interrogea sur sa situation, à quoi elle répondit comme elle le fit. Puis elle lui transmis le message qu’Ibrahim avait laissé. Isma’il dit alors à sa femme, « En réalité, c’était mon père et il m’ordonne de me séparer de toi ». Alors il l’a divorça et maria une autre femme.

 

Quelques temps plus tard, Ibrahim revint rendre visite à son fils et le trouva de nouveau absent. Alors il interrogea la nouvelle épouse d’Isma’il sur sa situation lui demandant si elle était satisfaite ou pas. Elle répondit, « Al hamdullillah, Allah nous a donné de grands bienfaits et nous a donné tout ce dont nous avons besoin », bien qu’à ce moment là, elle n’avait absolument rien à la maison. Donc Ibrahim lui dit avant de partir, « Dis à Isma’il de maintenir le seuil de sa porte ». Quand Isma’il rentra, sa femme l’informa au sujet de son visiteur et de ce qu’il avait dit. Isma’il dit, « C’était mon père et il m’a dit de te garder comme épouse ».[23]

 

Observe, comme Ibrahim, cet illustre prophète d’Allah, a décrit la femme. Cela car elle est la gardienne et aussi celle qui protége la maison et les affaires s’y rapportant. Quiconque entre dans la maison le fait avec sa permission et à sa connaissance. Les shayateen souhaitent que les femmes quittent leurs maisons en étant embellies, laissant derrière elles leurs vêtements, de cette façon, lorsque les gens ont pris plaisir d’elles, ils se détournent d’elles comme si elles n’étaient rien. Plutôt, la femme est tel que la décrite Ibrahim, étant donné que c’est elle qui s’occupe des affaires du foyer.
Un poète dit une fois, « La mère est (comme) l’école, si tu prends soin de la mère, tu prends soin de toute la société ». Le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  a dit :

 

« Ô femmes ! Faîtes la charité, car j’ai vu que la plupart des habitants de l’enfer sont des femmes. Une femme sage parmi elle lui demanda, ‘Et pour quelle raison ô! messager d’Allah ?’ Il répondit : car vous jurez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris. Si l’une d’entre vous a un mari qui manifeste de la bienveillance envers elle durant toute sa vie puis un jour vous constatez quelque chose qui ne vous plaît pas alors vous dîtes : ‘Il n’a jamais été bon avec moi. »[24]

 

Ainsi, en tant que la compagne intime de son mari, la femme doit s’assurer de prendre soin de ces questions, car si elle est bienveillante et vertueuse, à ce moment là, la société tout entière devient bonne. Mais s’il y a des conflits et des disputes au sein du foyer, alors cela mène à la destruction de la société.

 

Dans le qur’an, Allah mentionne quelques exemples de vertu de femmes. Il conta l’histoire de quatre femmes, deux d’entre elles étaient vertueuses et deux d’entre elles étaient mauvaises. Concernant les femmes vertueuses, il s’agit de la femme de fir’awn et de Maryam la fille d’Imran.

 

Lorsque la femme de fir’awn vit Moussa dans le berceau, ses yeux étaient pleins d’amour pour lui. Elle dit à fir’awn, « (cet enfant) réjouira mon œil et le tien ! ne le tuez pas. Il pourrait nous être utile ou le prendrions-nous pour enfant »[25]. Alors il (fir’awn) exauça son souhait et Moussa grandit dans son (la femme de fir’awn) foyer.


Quand il devint un prophète et commença à appeler les gens à l’islam, elle répondit à son appel et devint musulmane, malgré le fait qu’elle était la femme de fir’awn – l’homme qui prétendait être Allah  en personne. Et malgré tout ce qu’elle possédait du fait qu’elle était la femme d’un roi ; elle refusa cela et choisit la compagnie d’ALLAH.
Ceci est un excellent exemple montrant comment une femme choisit l’au-delà sur et au-dessus de toutes les richesses de ce bas monde.

 

L’exemple de Maryam bint ‘Imran fut qu’elle préserva sa personne et ses parties intimes d’une façon qui nous montre la grande importance à ce que la femme soit chaste et qu’elle ne sorte pas de la maison découverte, etc.[26]

 

Le premier exemple des deux mauvaises femmes est celui de la femme de Nuh. Elle allait aux gens et leur parlait de Nuh, révélant ce qu’il faisait et ce qu’il projetait, s’activant et complotant contre son mari.

 

Et l’exemple de la femme de Lut est similaire. Quand les deux anges vinrent à Lut, elle informa son peuple que deux jeunes hommes étaient venus chez elle, alors les gens arrivèrent, essayant de leur nuire.[27]

 

L’islam a interdit que les secrets du foyer soient divulgués à l’extérieur, et ces deux exemples montrent le mal de cette action. Par conséquent, l’exemple de la femme bienveillante est celle qui est rapide à accomplir de bonnes actions, elle préserve ses parties intimes et ne propage pas les secrets du foyer. Elle est de celles qui appellent au bien, et qui ferment les portes qui mènent au mal.

 

De la sunnah, nous avons l’exemple d’Umm Salamah – la femme du prophète (صلى الله عليه و سلم)  , la mère des croyants. Elle était une femme de grande intelligence et de bonne appréciation.


Lorsque le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  partit faire la ‘umrah en l’an 6 hijri, les quraish l’en empêchèrent et lui firent faire marche arrière. Il dit à ses compagnons, qui étaient vêtu de l’ihram prêt pour la ‘umrah, de couper leurs cheveux et de sacrifier leurs animaux. Ils étaient stupéfiés et hésitant à le faire. Il leur ordonna une nouvelle fois et ils n’exécutèrent toujours pas son ordre. Le prophète entra dans la tente d’Umm Salamah, mécontent et contrarié par ce qui venait de se passer, et il lui dit qu’il avait donné l’ordre à ses compagnons de raser leurs têtes et d’égorger leurs animaux, mais qu’ils n’en firent rien. Umm Salamah dit alors : « rends-toi au milieu de tes compagnons, coupe tes cheveux et égorge ta bête. Ils suivront ton exemple ». Alors c’est ce qu’il fit, et ils suivirent tous son exemple.


Regarde la grande intelligence et la bonne appréciation de cette noble dame, comment elle conseilla le messager d’Allah
(صلى الله عليه و سلم)  ; effaçant ainsi son chagrin et son inquiétude. De même, la femme vertueuse conseille son mari dans tout ce qui est bien et ôtera de lui l’angoisse et les causes de soucis.

 

Un autre exemple de vertu de femme prit de la sunnah, est celui d’Umm Saleem – la femme d’Abu Talhah .
Abu Talhah était un mécréant lorsqu’il vint à Umm Saleem lui demander sa main en mariage. Elle refusa, disant « je ne t’épouserai que si tu deviens musulman ». Alors il embrassa l’islam et elle fit de son islam son mahr (dote). Ils furent bénis d’un fils qui s’appelait Abu ’Umayr. Il était très aimé d’Abu Talhah, mais néanmoins après quelques années il mourut.
Alors lorsque Abu Talhah retrouva sa femme et lui demanda « comment va Abu ‘Umayr ? » elle lui répondit en disant « il est dans la meilleure des situations ».
Puis, elle se fit belle pour son mari et après qu’il eut joui d’elle, elle dit : « Que penses-tu de gens qui confis leur bien a d’autres gens afin qu’il le leur garde, puis revienne un jour demander que leur bien leur soit rendu, penses-tu qu’ils ont le droit de le faire ? » Abu Talhah répondit « bien sûr », alors Umm Saleem dit « en réalité, Allah a reprit son bien ». A cela, Abu Talhah se mit très en colère et dit « tu as fais tout cela et ensuite tu m’as annoncé la nouvelle au sujet de mon fils ? ». Alors il partit voir le prophète
(صلى الله عليه و سلم)  et lui raconta ce qui s’était passé. Le prophète (صلى الله عليه و سلم)  dit « Qu’Allah vous bénisse cette nuit et la relation que vous y eurent ».
Il leur fut accordé un fils de cette même nuit et son nom était Abdullah.
Abdullah eut neuf fils, dont tous mémorisèrent le qur’an. Ceci fut la réponse à la du’a du prophète
(صلى الله عليه و سلم)  .

 

Une fois, le prophète (صلى الله عليه و سلم)  eut un hôte, il dit alors à ses compagnons « qui s’occupera de mon hôte ce soir ? » l’un des ansar dit « je le ferais, ô! messager d’Allah ». Alors il partit chez lui et dit à sa femme « qu’avons-nous à manger ? » Elle répondit « nous n’avons de la nourriture que pour nos enfants » il lui dit « fait dormir les enfants pendant qu’ils ont faim. Quand l’hôte du prophète arrivera, sert lui la nourriture, éteint la lampe et fait semblant de manger afin qu’il ne se rende pas compte que nous ne sommes pas en train de manger ». Elle obéit ainsi à son mari. L’hôte retourna trouver le prophète et lui dit ce que l’ansari et sa femme avaient fait. Quand l’ansari alla voir le prophète le jour suivant, il lui dit « Allah est étonné de ce que tu as fait hier vis à vis de ton invité. Et Allah révéla l’ayah { …ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, e ne ressentent dans leur cœur aucune envie pour ce que [ces immigrés] ont reçu, et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux…} [28]

 

 

 

Ce qui précéda donc, sont des exemples illustrant comment une femme peut être parmi les plus honorables et les meilleurs de la création, et en conséquence obtenir le paradis. Qu’Allah nous compte au nombre de ses gens. Ameen.


 


Annotation :


2. Suratu-Fatir (35) :11
3. Bukharee
4. Tirmidhee ; Nasa’i & Ibn Majah
5. Saheehul-Jami’ 3407
6. Al-Muwatta Imaam Maalik
7. Tirmidhee
8. Suratul-Furqaan (25):74
9. Saheehul-Jami’ 674
10. Bukharee
11. Bukharee
12. Tirmidhee
13. Bukharee & Muslim
14. Ibn Majah & Ahmad
15. Abu Daawood & Nasa’I
16. Bukharee
17. Suratul-Ahzab (33):33
18. Rapporté par Al-Baghawee dans Sharhus-Sunnah 10:44
19. Bukharee
20. Suratu-Nur (24) :30 :31
21. Suratu-Taha (20) :121
22. Tirmidhee, Abu Dawood & Nasa’i
23. Bukharee
24. Muslim
25. Suratul-Qasas (28):9
26. Voir Suratu-Maryam (19):16
27. Voir Suratu-Tahrim (66) :10
28. Suratul-Hashr (59) :9
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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 00:49

L’imam et orateur d’Al Masjed Al Haram de Makara Al Moukarrama, son éminence le cheikh Dr Saleh Ben Homaïd a recommandé aux musulmans de craindre Allah le Tout Puissant et de suivre la position modérée concernant l’affaire de la femme et ses droits conformément aux textes de la législation islamique en abandonnant les mauvaises traditions qui s’opposent aux principes de l’islam dans ce domaine.


Dans son sermon de vendredi prononcé le 10 mars 2006 à la sainte mosquée de Makkah, son éminence a notamment dit :


Les conversations et les débats des gens portent ces jours-ci sur la réforme, l’ouverture, la construction, la tolérance, la coopération, sur l’élimination des différends des litiges, et sur la lutte contre l’injustice, l’agression et la corruption dans le cadre de la nécessité de l’attachement à la voie de la modération et du juste-milieu. Les oulémas, les réformateurs et les personnes de bon sens doivent évoquer ces thèmes et expliquer leurs bases et les méthodes pratiquer pour les mettre en application, cependant il serait regrettable souvent de voir les idées des hommes musulmans cultivés mal comprises ou mal interprétées consciemment ou inconsciemment.


Ô Musulmans ! Chaque musulman pratiquant a la totale conviction inébranlable que l’islam assure à ses adeptes, individus sociétés, et nation le bonheur et la dignité dans la vie présente et la meilleure récompense dans l’au-delà tant qu’ils s’attachent aux préceptes de leur religion, et à la guidée de leur Prophète, paix et bénédiction soient sur lui. Les musulmans sont convaincus que l’observance de l’islam et l’attachement à l’identité islamique ne s’effectuent pas sans l’appartenance sincère à la religion basée sur la foi saine, et l’application des principes de la charia, en parole en acte et en credo.


Ô Musulmans ! Eu égard à l’ampleur de ces constantes religieuses, il serait convenable de choisir un exemple significatif susceptible de faire la lumière sur cette question, il s’agit de la position de juste- milieu concernant l’affaire de la femme, ses droits et ses problèmes. Cette position de juste-milieu est fondée sur l’application des textes de la charia et l’affranchissement des us et coutumes blâmables, c’est le recours à la charia pour juger les choses anciennes et contemporaines afin de pouvoir distinguer entre les constantes de la religion et les choses qui ne lui sont pas inhérentes.


Beaucoup de gens traitent de la question des droits de la femme dans des articles, des livres, et lors des conférences, cependant on évoque ces droits d’une manière floue et selon un discours emphatique et on constate que beaucoup d’interventions abordant cette question sont incohérentes ou prétentieuses, empreintes d’hypocrisie et d’équivoque. Le discours des écrivains, hommes et femmes qui traitent des thèmes des droits de l’Homme et droits de la femme, est toujours marqué par un manque de clarté ou d’objectif lucide ; dans un tel environnement, ceux qui cherchent la vérité et ceux qui ne le font pas tournent dans un cercle vicieux, alors cette vérité restera perdue et on déploie des efforts inefficaces et provoque des discussions sophistes.


Ô Musulmans ! Sans aucun doute la femme a des droits à l’instar de l’homme, tout connue elle a des obligations à faire et l’homme a,de même, des devoirs à accomplir. Il est très nécessaire de faire prendre conscience à la femme de ses droits, de l’aider pour les acquérir, et les protéger. Il est du devoir religieux de la femme de savoir que le fait de s’abstenir de réclamer ses droits devant son père, son frère ou son époux ne fait pas partie de la pudeur ou de bonne moralité.


En effet, l’autorité de l’homme sur la femme ne porte aucune domination, injustice, ou tyrannie, cependant, dans les pays musulmans, il y a des pratiques injustes et la femme fait souvent l’objet des aspects d’oppression,de répression,de marginalisation, elle est lésée dans ses bons droits dans sa vie, dans son éducation, dans son domicile conjugal, dans ses droits à la dépense, à éduquer ses enfants, à un bon traitement et à une bienfaisance et vénération. On doit bien examiner ces pratiques injustes pour les éliminer de la société. On constate une domination sur la femme et sur ses propriétés, et une confiscation de son droit de prendre la décision ou d’y participer concernant beaucoup de ses affaires et ses particularités. La femme a le droit d’être traité équitablement, d’obtenir sa part de l’héritage, de la richesse et de dons selon les préceptes de la charia. Dans les pays musulmans, la femme est souvent frappée, réprimée, empêchée du mariage, privée d’avoir l’argent et fait l’objet d’autres pratiques répressives.


Nous affirmons qu’on doit aider la femme, la soutenir , l’encourager à obtenir ses droits et à se plaindre auprès de ses parents sages ou porter plainte aux cadis et aux responsables pour exprimer ses souffrances et qu’on puisse lui rendre justice. Il n’est pas autorisé de se taire face à la marginalisation de la femme, au rejet de son rôle dans sa maison et dans sa société, au mépris envers elle ou aux moyens de la minimiser ou de nuire à ses droits.


Ô musulmans ! Il y a un autre aspect du problème qui mérite un examen, il s’agit du travail de la femme hors de son domicile. On doit dire clairement que l’islam ne demande jamais à la femme d’assumer la responsabilité du travail hors de sa maison, mais il ne l’empêche pas de le faire selon les règles de la charia. L’islam libère la femme de la responsabilité du travail hors de son domicile pour que ses exigences ne l’asservissent pas ou ne l’exploitent pas. 

Ô Musulmans ! Réfléchissez bien sur la situation actuelle dans le monde d’aujourd’hui où le facteur économique ou matériel joue un rôle primordial dans la vie. En islam, l’économie est un facteur non négligeable mais il y a d’autres facteurs et d’autres critères. Pour les autres, le facteur matériel est le plus important et représente le standard de la meilleure vie sociale, ce qui a minimisé beaucoup de droits et de facteurs vitaux dans la vie en général. Selon ce faux norme suivi dans cette époque, la femme soit une fille dans la maison de son père, soit une épouse dans son domicile conjugal est chargée de dépenser pour elle-même. On a inspiré à la femme de cette époque que tous, hommes et femmes, doivent chercher à tout prix d’amasser la plus grande quantité d’argent et de jouissances matérielles. Dans un tel environnement, la fille sera obligée de sortir chaque matin, à l’instar de chaque individu de la société pour gagner sa vie. On inspire également à la femme qu’il est honteux de voir son père être compatissant envers elle pour se passer de chercher un travail fatiguant hors de sa maison. Pour eux, il est inacceptable que le mari soit responsable de dépenser pour elle et de la protection de la famille, alors l’épouse aura besoin de perdre tout espoir pour rencontrer les circonstances difficiles de la vie quotidienne.


Ô Frères en islam ! Certains peuvent dire que cette situation dépend des non musulmans, mais celui lit les articles et les livres propagés par des écrivains, hommes et femmes, et les intellectuels et écoute leurs discussions, il trouvera malheureusement qu’ils appellent à suivre l’exemple de ces non musulmans et affirment qu’une telle conduite est le but escompté ? Je peux dire franchement que les exigences de l’emploi deviennent, par conséquent, la base de tous les devoirs et responsabilités de tous les individus de la société, hommes et femmes, alors la société sera débordée de travail, la famille sera sapée, la société sera instable. Cette société ne peut être dans une situation normale que lorsque la cohésion existe entre les membres de la famille et lorsque l’époux, l’épouse, le père et la mère, chacun connaît bien sa responsabilité envers les enfants.


Ô Musulmans ! Partant de cette philosophie et cette mentalité étrangère aux musulmans, la femme a été empêchée d’éduquer ses enfants, alors, sa féminité sapée, sa dignité humiliée elle devient sans pudeur et indécente car elle a été obligée à quitter sa maison comme unique moyen pour gagner sa vie et chercher n’importe quel travail qui correspond ou non à sa nature afin de saisir une opportunité d’emploi, même pénible exercé habituellement par les hommes. On doit prendre cette question au sérieux et se pencher sur ses conséquences néfastes.


En effet, les sociétés qui ont ouvert la porte à deux battants à cette philosophie vivent une course fiévreuse purement matérielle où l’on constate des femmes qui pratiquent des travaux durs, jour et nuit, dans les tunnels les mines, et dans les rues. Dans une telle situation, les médias doivent aborder ces droits et ces problèmes concernant la femme, en mettant l’accent sur la séparation entre les convictions personnelles de certains écrivains, hommes ou femmes, et la charia.


Nous parlons d’ une pensée islamique, une culture islamique, et des médias islamiques qui cherchent à protéger les sociétés musulmanes des retombées et des défauts des sociétés matérialistes, mais ces médias ne peuvent remplir cette tâche sans l’attachement à la religion, ses préceptes et sa charia, sans des moyens d’information éclairés sensés renforcer le rôle positif de la femme et soutenir son droit au développement global de la société, à l’enseignement, et à un emploi adéquat. Ces moyens sont sensés également rejeter et dénoncer toutes les formes d’exploitation de la femme qui font fi aux valeurs et aux vertus, qui méprisent sa personnalité et sa dignité par la traite qui la considère comme une marchandise commercialisée à travers la publicité et les médias.


Ô Musulmans ! Les appels lancés par certains médias et écrivains dans des pays islamiques pour impliquer la femme musulmane dans tous les domaines sans prudence inspirent leur soumission aux tendances déviées qui n’attachent aucune importance à la charia et à la décence, ce qui prouve la mauvaise intention de ces tendances. Les musulmans, pays, nations et familles, sont invités à prendre les mesures susceptibles de dissiper les doutes, faire valoir la tranquillité, et fournir les opportunités sûres d’emploi afin de préserver l’équilibre de la famille et de la société.
En dépit de ces aspects négatifs, les oulémas de la charia ont déployé des efforts considérables pour orienter la société vers la pensée modérée et ils ont réussi à freiner beaucoup de tendances extrémistes ou qui ne se conforment pas à la charia.


Allah dit : « Les Musulmans et les Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignant et craignantes, donneurs et donneuses d’aumônes, jeûneurs et jeûneuses,gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent Allah et invocatrices, ; Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident » Sourate- les coalisés- verset 35 et 36.


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